Guanajuato, ancienne ville minière du Mexique située à environ 300 kilomètres au nord-ouest de Mexico, est aujourd’hui connue pour son centre historique, maintenant classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. C’est dans cette petite ville, un 8 décembre 1886, que viennent au jour deux petits jumeaux : Diego María et José Carlos María RIVERA.

Qui était Diego Rivera : Le peintre de la mexicanité

Diego Rivera

Malheureusement, José Carlos María quitte ce monde un an et demi plus tard. Diego, bien que très jeune, se recueille dans le dessin, où il se voit naître une passion grandissante. En 1892, sa famille décide de partir pour s’installer dans la capitale du pays : Mexico.

En 1896, son père l’oblige à entrer au Collège Militaire. Cependant, il ne reste pas plus de deux semaines, écoeuré par les disciplines martiales. Alors âgé de seulement 10 ans, il intègre l’école nationale des beaux-arts de San Carlos. Là-bas, il se fait remarquer par certains de ses professeurs, notamment Santiago Rabull et Felix Parra. Il porte une profonde admiration pour un célèbre peintre mexicain José Maria Velasco qui enseigne également à San Carlos. Diego commence petit à petit à se forger sa personnalité. Il s’intéresse aux croyances et à la politique du monde entier. Dès lors, certaines de ses toutes premières œuvres : « La Castañeda » et « L’Ère » où l’on retrouve le style de Velasco, prônent une idée dont Diego est persuadé, « Dieu n’existerait pas ».

Sommaire

Qui était Diego Rivera (version courte) ?

Peintre mexicain, né à Guanajuato en 1886 et mort à Mexico en 1957. Avec José Clemente Orozco et David Alfaro Siqueiros, il forme la grande triade muraliste du Mexique au XXe siècle. Diego Rivera a commencé ses études à l’Academia de San Carlos avec Santiago Rebull et José María Velasco. En 1907, il a déménagé en Europe où il a développé et perfectionné ses compétences et ses connaissances en peinture. D’abord à Madrid avec Eduardo Chicharro et, plus tard, en France et en Italie. Au cours de son séjour en Europe, qui dura jusqu’en 1921, il assimila les principales tendances des mouvements artistiques innovants tels que l’impressionnisme, le postimpressionnisme et le cubisme.

De retour au Mexique et identifié au mouvement communiste, Diego Rivera nie l’éducation artistique reçue en Europe, s’approprie les traditions indigènes et noires du Mexique – sans oublier la technique européenne – et élève la peinture murale comme une bannière de son indigénisme et de son apostolat marxiste. Avec son style vigoureux et original, il représente la résolution et la synthèse des mouvements culturels les plus divers: la technique européenne, à laquelle il doit sa sage structuration décorative; le sentiment populaire le plus authentique, qui imprègne ses œuvres mexicaines; et son idéologie sociale, qui fait de son art un instrument de propagande.

Fondateur du Parti communiste mexicain, Diego Rivera a visité l’Union soviétique en 1927-1928. De retour au Mexique, il épousa la peintre Frida Kahlo, qui avait été son modèle, et persuada le gouvernement mexicain d’accorder l’asile politique à Trotsky (1936), ce qui conduisit à son expulsion du Parti. De 1930 à 1934, il vécut aux États-Unis, où il réalisa les peintures murales de la San Francisco School of Fine Arts, du Detroit Institute of Fine Arts et du Rockefeller Center de New York, détruites plus tard pour contenir un portrait de Lénine. Au Mexique, il a peint les peintures murales du ministère de l’Éducation, de l’École nationale d’agriculture de Chapingo (pour beaucoup de ses travaux les plus accomplis), du Palacio de Cortés à Cuernavaca, du Palais national et du Palais des Beaux-Arts. Une belle production de chevalet complète son vaste travail.

Qui était Diego Rivera (version longue) ?

Une vie mouvementée

Formé à l’École des Beaux-Arts de San Carlos de la capitale mexicaine, où il s’était installé avec sa famille à l’âge de six ans.

En 1904, il parvient à l’aide du Secrétariat de l’Instruction Publique, à obtenir une bourse afin d’achever sa formation en Europe (un voyage jugé primordial pour une poursuite exemplaire dans le domaine de l’art). Il part donc en 1905 à Madrid où il terminera sa formation et entamera un long voyage. Mais d’abord il séjournera en Italie, où il découvrira le peintre Giotto, connu comme étant le précurseur de la renaissance italienne grâce a ses fresques et ses peintures murales. Diego en sera fortement marqué puisque son style découlera de cette même manière de réaliser des fresques.

À Madrid, le célèbre modiste Eduardo Chicharro le prend sous sa tutelle et lui apprend les spécialités espagnoles. Diego y commencera d’ailleurs sa série d’autoportraits qu’il continuera tout au long de sa vie. Il passera ensuite par Paris, Londres, et puis Bruxelles. C’est d’ailleurs en Belgique, à Bruges, qu’il fait la rencontre de sa toute première épouse, la peintre russe Angelina Beloff, avec laquelle il s’installera à Paris en novembre 1909. Alors qu’il n’a pas atteint la vingtaine, il peut d’ores et déjà publier et exposer ses travaux à l’académie de San Carlos. Toujours en quête d’inspiration, Diego commence à étudier chez le peintre Octave Guillonnet. Il fait la connaissance des figures de Montmartre et de SaintGermain-des-Prés et adhère à la « Société des Artistes Indépendants », lui permettant d’exposer ses travaux comprenant des portraits cubistes et des paysages impressionnistes.

Il décide de retourner brièvement à Mexico en 1910 pour les festivités du centenaire de la guerre d’indépendance. Il connaîtra un vif succès auprès de l’épouse du président, Carmelita Díaz, qui lui achètera six tableaux. Qui plus est, elle fera l’inauguration d’une exposition de Diego dans son ancienne école à San Carlos. Grâce à l’argent gagné et certaines bourses, il retourne s’installer en France à Montparnasse avec Angelina. En 1913, il rencontre Modigliani et Zinoview avec qui il se lie d’une forte amitié. Il réalisera alors des portraits « cubistes » de ses amis proches, ainsi que des peintures reflétant la révolution qui secoue son pays et auquel il pense beaucoup.

C’est d’ailleurs à cause de cette guerre civile que Diego ne reçoit plus de bourse. Il se voit donc contraint de partir à Majorque, puis à Madrid où il passera l’hiver. Il parvint à regagner Paris avec Angelina, qui lui donnera un fils en août 1916. Malheureusement, celui-ci trouvera la mort quatorze mois plus tard. Diego Rivera entretiendra plusieurs relations, notamment avec Marie Vorobieff (Marevna), qui durera pendant six ans. Il engendrera plusieurs enfants avec d’autres maitresses dont il n’assumera toutefois jamais la paternité. Les années suivantes montreront les fortes inspirations de Diego Rivera envers Pablo Picasso et Paul Cézanne, respectivement partisans des mouvements cubiste et postimpressionnisme. Il gagnera alors en popularité tandis que ses oeuvres attireront davantage l’attention en étant présentées lors de nombreuses expositions partout en Europe, et notamment à la Modern Gallery de New York, aux côtés de celles de Picasso, Van Gogh, et Cézanne.

Le retour au Mexique

En 1919, la détresse du gouvernement constitutionnaliste pousse Venustiona Carranza à faire rapatrier Diego Rivera au Mexique. Mais, bien que déchirer entre son engagement politique et ses aspirations artistiques, il ira finalement en Italie pour étudier des fresques. Une fois la révolution mexicaine terminée en 1921, Rivera retournera au Mexique où il tentera de faire renaître un art et une peinture typiquement « mexicaine ». L’intelligence de l’art est en pleine essor, au point même où l’on parlerait de cette période comme étant celle de la « Renaissance mexicaine ».

Se montrant de plus fort intérêt pour l’idéologie communiste et l’extrême gauche, il réalisera sa première peinture murale pour le parti communiste dont il fait désormais parti. Une peinture très colorée, arborant des sujets ethniques mexicains dans un contexte de gauche nationaliste, deviendra très vite sa marque de fabrique. Il peindra souvent par ailleurs pour attaquer l’Église et le Clergé. C’est l’année suivante, en 1922, qu’il épousera sa seconde femme : Guadalupe Marín, dont il aura deux filles, Guadalupe et Ruth Rivera. De 1922 à 1930, il continuera de développer son style sur de grands murs au Mexique et aux États-Unis, afin de revendiquer ses idéaux. Mais malheureusement, un séjour à Moscou pour la célébration des « dix ans de la Révolution d’Octobre » dont il sera expulsé pour des raisons d’activités antisoviétiques, lui vaudra une exclusion du parti communiste mexicain.

Au fil de ces péripéties, Diego Rivera sera présenté à Frida Kahlo, une peintre et militante communiste, qu’il mariera en 1929. Il divorcera avec elle en 1939 pour l’épouser de nouveau un an plus tard. Enchaînant allers et retours entre le Mexique et les États-Unis pour différents travaux artistiques engagés, dont des séries de fresques polémiques et parfois censurées, Diego et Frida construisent une maison-atelier très atypique dans le quartier de San Angel à Mexico.

En 1942, il décide de construire un bâtiment dans un style « mélange aztèque » regroupant toutes ses oeuvres. Ce même bâtiment deviendra un musée après la mort de son concepteur. En 1953, il réalisera sa dernière fresque pour un hôpital de Mexico, qui s’intitulera : Le Désir du peuple d’être en meilleure santé. Enfin, après de nombreux problèmes de santé consécutifs et malgré de vaines tentatives de guérison en Union soviétique, Diego María Rivera trouvera la mort le 24 novembre 1957. En dépit de son souhait, qui était de faire reposer ses cendres auprès de celles de Frida Kahlo, son corps sommeillera à Mexico, au Panteón de Dolores

5 œuvres fondamentales de Diego Rivera

Diego Rivera (1886-1957) est l’un des peintres mexicains les plus célèbres, dont on se souvient surtout pour la brillante carrière qu’il a développée dans le mouvement mural mexicain , avec José Clemente Orozco et David Alfaro Siqueiros.

Cependant, bien que beaucoup connaissent son nom, tous ne connaissent pas ses œuvres fondamentales. Dans cet article, nous connaîtrons ses œuvres les plus emblématiques et les raisons de leur importance.

La creación

La peinture murale appelée Création a été réalisée en 1922 par la commission du secrétaire à l’Éducation du Mexique de l’époque, José Vasconcelos. Elle est emblématique car c’est la première fresque réalisée par l’artiste. Il s’inspire d’éléments esthétiques tirés de ses expériences lors d’un voyage à Tehuantepec.

Le centre de la composition est le point de départ, d’où un homme sort d’une «cellule» originale les bras tendus. Le demi-cercle bleu agit comme un symbole de l’énergie ou du principe créatif qui rayonne vers toutes les extrémités de la peinture.

De chaque côté se trouvent deux scènes. Celui de gauche est une allégorie de la musique , qui porte une peau de mouton et une flûte. Avec cette figure, il est également accompagné des allégories de la chanson , avec une robe rouge; La comédie , qui prend des tresses, et danse , qui se tient les bras levés. De plus, les vertus théologales, l’ espérance , la charité et la foi apparaissent .

Dans le panneau de droite, l’allégorie de la fable est observée ; qui porte du bleu et de l’or; la tradition , qui a une robe cramoisie; la poésie érotique et la tragédie , cette dernière avec son visage couvert d’un masque; A ces allégories apparaissent les personnifications des vertus cardinales: la prudence ; la justice , la continence et la force . Aux pieds de chaque groupe, l’homme (à droite) et la femme (à gauche) sont assis et nus.

Murales de la Capilla Riveriana

Diego Rivera était également en charge de la décoration de différents espaces de l’Université autonome de Chapingo, dont un ensemble mettait particulièrement en valeur la décoration de la soi-disant chapelle Riveriana, dans une allusion claire à la chapelle Sixtine de Michel-Ange.

Dans cette pièce. Rivera a appliqué plusieurs des principes étudiés lors de son séjour en Italie, où il a eu l’occasion de se familiariser avec le travail des grands maîtres. À l’intérieur de la chapelle, Rivera fait allusion à la dualité de la nature et de la science.

Ainsi, dans cette œuvre, il interprète ce que les connaisseurs de l’œuvre appellent une chanson sur les cycles de la vie. Les panneaux latéraux droits célèbrent la nature, représentant un principe féminin associé à la fertilité. Pendant ce temps, les panneaux de gauche évoquent la force historique, le travail, les luttes et les révolutions, symboliquement associés au masculin.

Au centre, une femme enceinte se tient sur son côté droit. Ce panneau s’appelle The Fertile Land . Dans la grossesse de la femme, Rivera symbolise le seul moment de la vie humaine où le féminin et le masculin coexistent dans un seul corps. La force de la nature et l’action de l’histoire y convergent également.

La femme enceinte est entourée par les quatre éléments, et en même temps, des éléments de science et de technologie tels que des barrages générateurs d’électricité et d’autres apparaissent. C’est son épouse d’alors, Guadalupe Marín, qui a servi de modèle au peintre.

Epopeya del pueblo mexicano

Cette œuvre est l’une des pièces les plus monumentales de Diego Rivera. C’est un immense ensemble de peintures murales qui occupe tous les murs de l’escalier du Palais National du Mexique. Son exécution a commencé en 1929 et s’est terminée en 1935. Elle a également été commandée par José Vasconcelos.

La section de droite représente l’histoire préhispanique du Mexique; la section centrale représente le processus de conquête et de colonisation, tandis que la troisième section représente la formulation de l’idéologie marxiste au début du XXe siècle.

El hombre controlador del universo

Cette peinture murale, également connue sous le nom de Man at the Crossroads , a été l’une des peintures murales les plus controversées de Diego Rivera. La raison en est que, en premier lieu, il a été créé et exécuté pour le Rockefeller Center aux États-Unis, un pays où Rivera jouissait d’une certaine reconnaissance.

Cependant, Rivera a inclus le visage de Lénine dans la peinture murale, ce qui a été considéré comme un manque de respect et un défi, en réponse à quoi ils ont ordonné la destruction de l’œuvre. Des années plus tard, en 1934, Rivera répète le projet au Palacio de Bellas Artes au Mexique.

C’est un développement figuratif en trois sections. Au centre, un ouvrier contrôle l’univers à travers la machine et la production. A gauche, la société capitaliste et son armée. A droite, les ouvriers de la Place Rouge, l’armée russe et les principaux idéologues ou dirigeants de la révolution soviétique: Karl Marx, Friederich Engels, Vladimir Lénine et Léon Trotsky.

Pour Rivera, l’univers y est représenté tel qu’il le conçoit: idéologie, science, révolution, tous les éléments en conflit à travers la lutte des classes.

Sueño de una tarde en la Alameda Central

Cette fresque de Diego Rivera répondait à une initiative de l’architecte mexicain Carlos Obregón Santacilia. Il est actuellement situé dans le musée Diego Rivera, même s’il était à l’origine dans l’hôtel El Prado.

Dans cette peinture murale, Diego Rivera se présente comme un enfant en se promenant dans l’Alameda Central à Mexico. Tout au long de son parcours, il est accompagné de plus d’une centaine de personnages fondamentaux de l’histoire mexicaine.

La composition est dominée au centre par une Catrina ou Calavera Garbancera, une création visuelle du célèbre artiste et dessinateur José Guadalupe Posada, qui apparaît à droite. Sur la gauche, à côté de La Catrina, apparaît Frida Kahlo, la femme de Rivera à l’époque.

Alors que le côté gauche évoque les caractères des mouvements de domination historiques auxquels le Mexique a été confronté (conquête, colonisation, indépendance, impérialisme et interventionnisme), le côté droit évoque les leaders des luttes et révolutions populaires.

Autres œuvres importantes de Diego Rivera

  • Retrato de Retrato de Adolfo Best Maugard, 1913. Huile sur toile.
  • Entrada a la mina, 1923. Fresque.
  • Festival de las flores, 1925. Huile sur toile.
  • Baile de Tehuantepec, 1928. Huile sur toile.
  • Zapata, Líder agrario, 1931. Fresque.
  • The Making of a Fresco, Showing The Building of a City, 1931. Peinture murale.
  • Detroit Industry, 1933. Fresque.
  • El cargador de flores, 1935. Peinture murale.
  • Unidad paramericana, 1940. Peinture murale.
  • Retrato de Natasha Zakólkowa Gelman, 1943. Huile sur toile.
  • Desnudo con alcatraces, 1944. Huile sur masonite.

Qui était Diego dans la vie de Frida Kahlo ?

Frida Kahlo et Diego Rivera se sont mariés deux fois, les protagonistes d’une histoire d’amour entachée d’infidélités.

Avant de rencontrer Frida, Diego a parcouru le monde pour apprendre son art. Pendant son séjour à Paris, il a rencontré la peintre Angelina Petrovna Belovna, avec laquelle il s’est marié et a eu un fils qui est mort un an après sa naissance. En même temps que son mariage, il a eu une relation avec Marevna Vorobe-Stebelska, une peintre avec laquelle il a eu une fille. En 1922, le graveur décide de retourner au Mexique. L’une de ses premières œuvres est la peinture murale de l’école nationale préparatoire où étudie Frida Kahlo. A cette époque, il avait 35 ans et Frida en avait 15. La même année, Diego s’est marié en secondes noces, cette fois avec Guadalupe Marín, avec qui il a eu deux filles : Lupe et Ruth. Pendant ce temps, Frida est en convalescence après son accident de tramway. Attachée à son lit, Frida réalise les premières peintures qui lui apporteront plus tard une popularité mondiale. Trois ans plus tard, Frida Kahlo rencontre Diego Rivera et décide de lui présenter ses premières œuvres. Diego est impressionné par son talent.

En 1929, ils se marient pour la première fois, Diego a alors 43 ans et Frida 22. Trois ans plus tard, malgré les problèmes de santé qui ont marqué la vie de Frida après l’accident de tramway, le couple décide de tomber enceinte, mais trois mois plus tard, elle avorte car le fœtus est mal placé et met sa vie en danger. Ce moment de sa vie donnera naissance à l’un de ses chefs-d’œuvre : “Avortement à Détroit”.

En 1935, Frida découvre que Diego est infidèle à sa jeune sœur, Cristina Kahlo. Bien que Frida ait toléré plusieurs infidélités de Diego, la découverte qu’il avait une liaison avec sa propre sœur la plongea dans la dépression. L’imprimeur voit en Trotski l’occasion de se venger de son mari. Peu après que le leader russe se soit installé au Mexique en exil du gouvernement de Josef Staline, Frida et Trotski entament une liaison amoureuse. À partir de ce moment, le mariage de Frida et Diego prend un tournant radical et, bien qu’ils soient toujours ensemble, ils vivent une relation ouverte dans laquelle chacun peut avoir d’autres partenaires. Ensuite, Frida a fait des rencontres non seulement avec des hommes, mais aussi avec des femmes, ce qui a suscité la jalousie de Diego Rivera.

En 1939, aucun des deux n’a pu supporter d’autres infidélités et leur mariage a pris fin.

Un an plus tard, Léon Trotsky est assassiné. Diego Rivera, qui se trouvait à San Francisco à l’époque, l’a appelée pour qu’elle emménage avec lui, même s’il avait une liaison avec deux femmes. Frida accepte et le retrouve à San Francisco. La même année, ils se marient pour la deuxième fois. La santé de Frida étant de plus en plus délicate, Diego décide de commencer la construction d’un raisin sec dans l’intention d’y déposer son corps et celui de sa femme lorsqu’ils mourront.  Le 13 juillet 1954, Frida meurt dans la célèbre Casa Azul de Coyoacán. L’année suivante, Diego Rivera épouse Emma Hurtado. Trois ans plus tard, Diego Rivera est mort.

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